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Titre à jamais provisoire

Il y a moins de dix mille ans, l’homo sapiens errait encore dans la forêt, sans terre, sans village... et sans technologie. Aujourd’hui, nos cerveaux humains créent des robots intelligents dont la propre pensée sera bientôt peut-être capable de nous dépasser. Titre à jamais provisoire met en scène une jeune femme, à la frontière de l’humain et du robot androïde, perdue dans un monde qui ne la fait plus vibrer. Des événements la traversent, agréables ou ennuyeux, insolites ou ordinaires, sans qu’aucun d’eux ne se mue jamais en expérience. Le réel sur elle agit comme un manque. Pour s’en sortir, elle a deux idées. Enfanter biologiquement — mais pour une androïde, ce n’est pas facile. Et retourner dans la forêt ancestrale, pour retrouver la chasseresse-cueilleuse qu’elle pense être encore.

Après Le Baiser et la morsure (2013) et Le Théâtre sauvage (2015), Guillaume Béguin ajoute une nouvelle pierre à son enquête sur notre humanité. Cette fois-ci la fable est absurde, et  futuriste, mais c’est bien notre présent virtuel qui est visé. Que deviendront nos rêves lorsque nous aurons disparu au profit des machines ?

 
 
« Vous ne devez rien faire d’autre (je crois) que de continuer simplement à être vous-mêmes : cela signifie être continuellement irreconnaissable. »

Pier Paolo Pasolini

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